vendredi 13 avril 2012

Sommaire

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Chapitre I : La fuite.

Chapitre II : Le manoir Papilio

 

 

 

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Chapitre I La fuite

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" Ce qui est passé a fui ; ce que tu espères est absent ; 
mais le présent est à toi. "

En courant, Max se sentait libre. Alors qu'il soupirait, il repensait à ce qu'il venait de faire. A 16 ans, il fuyait ; ses responsabilités, ses études, sa famille, sa vie. Il avait pris conscience qu'il n'avait rien à faire à l'école, ni chez lui.
Depuis qu'il était petit, Maxwell (car tel est son vrai nom) se sentait à part. Ses parents, lorsqu'ils n'étaient pas partis en voyage, ne s'occupaient ni de lui ni de sa sœur, Sam. Aucun d'eux ne connaissaient vraiment le sens de la famille. Il ne pouvait plus continuer à jouer dans cette pièce fausse de sens et décida donc de s'enfuir. Loin de sa famille malheureusement il devait aussi fuir son école et ses amis.
Maxwell était de ces garçons qu'on décrivait comme très beau et qu'il en briserait des cœurs mais lui ne se trouvait pas si irrésistible que ca ! Ni grand ni petit, ni mince ni gros, « ni beau ni laid », les cheveux ébouriffés, bruns et fins. Les yeux bruns foncé pour un regard ténébreux et la peau matte. Intelligent, courageux, sociale, sensible et charmeur. Maxwell avait tout pour devenir un bel homme.

Il avait décidé de courir vers la ville et là de prendre le train. Rien n'était réfléchit, c'était une simple pulsion ; il n'avait donc pas pensé à prendre de quoi manger pour la route, ni de quoi se désaltéré.
C'était une journée de printemps, une magnifique et ensoleillée après-midi. Il faisait chaud, il transpirait, il haletait comme un chien au bout de la moitié du chemin. Alors qu'il arrivait près d'un champ, il s'arrêta pour reprendre son souffle et qui sait : faire du stop. Cela faisait cinq minutes maintenant qu'il s'était arrêté et toujours aucune voiture à l'horizon, il avait du mal à reprendre son souffle. 

Le soleil était cuisant, les gouttes perlaient sur son visage : sur ses joues, sur son front ! Il pensa même voir un mirage au loin dans le champ. Il y avait un épouvantail qui lui semblait en mouvements, Max se frotta les yeux : plus rien. Je deviens fou pensa-t-il. C'est vers ce moment-là qu'il regretta d'être parti. Pas d'être parti de chez lui mais de s'en aller sans avoir prévu de quoi se ravitailler.
Il devait continuer. Un chemin n'a qu'un sens, le tout est de prendre le bon, il se devait d'aller de l'avant, ne plus se retourner. La seconde moitié de la route lui sembla moins longue, moins contraignante. Il arrive en ville plus tôt qu'il ne l'aurait pensé. Alors qu'il atteignait son centre, il avait l'impression d'être regardé de tout le monde, dévisager, juger... Comme si tous savaient ce qu'il était en train de faire alors que lui-même n'en savait fichtrement rien. Quoi ? Que me voulez-vous ? Arrêtez de me regarder ? Pensa-t-il dire ! Maxwell avait la nette impression de devenir paranoïaque.
Il eu un énorme soulagement lorsqu'il fût enfin à la gare, comme si le poids de l'absurdité de sa vie s'en était allé, comme si le fait d'être la, lui avait apprit quelque chose : il n'avait jamais été à un bon endroit à part chez elle. Elle ? c'était sa tante, Augustine, il lui arrivait souvent d'aller chez elle, quand il était plus jeune. Et ses parents lui avaient fait part qu'il avait vécu le début de son enfance chez elle.

Augustine habitait à la campagne, dans une énorme maison blanche avec autant de pièces que de couverts. Elle avait un major d'homme : Andrew Archibald - un homme avec qui Max s'était toujours entendu - et une cuisinière : mademoiselle Belle-Pomme avec qui le jeune garçon n'avait pas d'infinité. La maison ne ressemblait en rien à ce qu'il avait chez lui. Imaginez une maison aussi haute que large, avec 2 hectares de jardins, l'entrée : un porche parsemé de colonnes, une serre et une véranda, et à l'intérieur baroque. Imaginez donc la plus vieille maison, à la décoration des plus distinguées. La maison se sépare en 3 grandes parties; l'allée centrale, l'allée gauche et celle de droite sur 3 étages, les chambres des invités se trouvant dans l'allée gauche, au deuxième étage. N'importe quel étranger se perdrait dans ce dédale.

Le jeune adolescent aimait s'y rendre surtout pour aller au bout du jardin; il y avait là : un ruisseau et un pont (aussi vieux que sa tante) qui amenait dans un bois. Ni ce pont, ni ce ruisseau l'intéressait mais c'était bien cette petite forêt qu’il aimait tant. Quand il y allait, il se sentait comme seul au monde ! Il ne pensait à rien sauf à lui et ses envies. Le seul maître à bord de son destin.

Alors qu'il repensait à tout ça ; Augustine, Andrew, Belle-pomme, la maison, le bois; il bouscula quelqu'un dans la gare. L'homme bousculé ne s'énerva pas mais regarda fixement le jeune adolescent. Mais il ne fit pas attention, s'excusa et s'en alla. Autant il ne vit pas cet homme, autant il ne pouvait ne pas voir le garçon qui s'approchait de lui ; L. Un vieil ami ! Alors qu'il était de plus en plus proche de lui, Max lui fit signe de la tête, lui dit au revoir et s'en alla. L ne pu que rebrousser chemin, étonné du comportement de son camarade.
Il était enfin sur le quai à attendre le train qui l’amènerait à bon port.
Le jeune homme entendit un cri, si fort qu'il du mettre ses mains sur ses oreilles. Il regarda partout, affolé. Ce hurlement lui faisait froid dans le dos, tels des mots de souffrances, tels les derniers soupirs d'un mort. Il ne vit pas d'où venait ce bruit, aux premières écoutes, il cru d'abord que la sirène du train était déréglée mais il semblait être le seul à l'entendre ce qui écarta cette hypothèse. Les passants le regardaient – se disaient certainement qu'il était fou – le dévisageaient et finir par tous le nier. Il reprit son calme et son ascension vers le bout du quai.
Alors que plus personne ne faisait attention à lui, un homme au loin le fixait. Le jeune homme ne se sentait pas bien à la vue de cet homme. Habillé d'un long impaire et d'un chapeau gris il semblait fort vieux ; des yeux ridés, de fins cheveux poivre et sel, et un maintien très imparfait. Maxwell était sûr que l'individu en gris cachait quelque chose en dessus de ces vêtements.
Le soleil commençait à se coucher lorsque le train fit son entrée dans la gare. L'adolescent prit un siège et quitta cet endroit et le grisonnant.





L'air du train lui paressait lourd. Cette journée avait sûrement été la plus chaude de l'année. Toute la journée, il s’était senti humide et peu à l'aise. Pour que le voyage lui paresse moins long, il s'isola avec son MP3.

Lorsque Max quitta ses pensées, il faisait déjà nuit et le train était presque vide. Dans son wagon, il y avait en tout et pour tout 5 personnes. Il ne savait pas si c'était le fait d'être seul ou bien s'il faisait nuit mais Maxwell avait froid. Il remit sa veste retirée plus tôt, pour se réchauffer. Il tremblait et fini même par claquer des dents.
Ce ne fut pas l'élément le plus bizarre du voyage, quelques minutes après ça, il eu comme des éclairs dans le ciel, mais des éclairs d'une couleur bien étranges. Lorsqu'ils apparaissait, tout était bleu. Même si Max était de nature courageuse, il avait quelques craintes, ce n'était pas normal et personne ne réagissait. Au loin, il n'y avait pas ni pluie, ni nuages. Il semblait pas avoir de problème sur la ligne haute tension. Et pourtant il y avait bien de la foudre. Par la fenêtre, du cyan, de l'indigo, du bleu marine ... concentré sur ces flash, Max cru apercevoir une forme dans ces derniers. Comme des ombres se dessinant dans ce bleu de Prusse.
Tout s’éteignit dans le train, les gens à ce moment se levèrent – paniqués. Plus rien ne fonctionnait, même le train était arrêté.
- La panique ne sert à rien. Dit un homme qui avait l'air plus habille que les autres.
- On ne me dit pas comment réagir monsieur, imaginez qu'on aie une collision avec le prochain train. Lui répondit une femme, vieille, avec son petit chien qui n’arrêtait pas d'aboyer depuis que les lumières s'étaient éteintes.
Les cris allaient bon train au moment où :
- Monsieur, Madame, veuillez garder votre calme, le train reprendra bientôt sa route. Dit le contrôleur au moyen du haut-parleur.

En effet, très vite le courant revenu et le train redémarra. L’action passa tellement vite que Maxwell ne vit pas que les éclairs s'était calmés, disparues.

Maxwell arriva enfin à la gare de ... Normalement, lorsqu'il prenait le train, sa tante avec le major d'homme venait le chercher mais là, il ne s'attendait pas à les voir, vu qu'il avait en quelque sorte fuguer. Il monta les marches qui amenant à la sortie, coté bus. Et là l'attendait Augustine et Andrew.

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jeudi 8 décembre 2011

Chapitre II Le Manoir Papilio

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" Maison de paille où l'on rit vaut mieux qu'un palais où l'on pleure "




 Ils quittèrent assez vite la gare pour se rendre à la voiture. Une longue …. Noire. Andrew ouvrit la porte à la tante puis au neveu. L’intérieur était aussi confortable que la voiture était lugubre. La voiture semblait filer à travers les autres voitures. Mais Max qui parlait à sa tante ne fit pas attention. Il se sentait bien, paisible. Il se sentait encore mieux que lorsqu'il avait atteint les différentes gares.
La, maison, ou plutôt le manoir était droit devant eux après 5 minutes de route. Andrew gara la voiture dans la grande allée, près de la fontaine. La battisse était comme dans les souvenir du garçon : blanc, majestueux, luxueux, grand. Les jardins de devant avait été remplacé par une longue allée pour les voitures parsemé d'arbre qui montraient en quelques sortes la voie à prendre jusqu’à l'entrée.
-  Je veux que le thé soit prêt dans 5 minutes, s’il vous plaît. Dit Augustina lorsqu’elle aperçut sous le porche madame Belle-Pomme. Une petite femme, potelée, son visage parsemé de tache de rousseur, une tignasse blonde vénitienne et un nez rouge.
-     Oui madame, bonjour monsieur Maxwell. Répondit-elle en regardant sa maîtresse puis le garçon.
Bonjour, dit-il en souriant. Il n’avait beau ne pas avoir d’affinité avec elle, il aimait lui sourire. Belle-Pomme - souriante, ses habits toujours colorés – donnai envie d'avoir le morale.
-Vous pourrez le servir dans le pavillon, je veux enfin en profiter.  Elle venait de construire une nouvelle annexe pour compléter sa collection de pièce. Andrew Archibalde essaya de s’extirper de la voiture, en effet, Il était si grand qu’il avait toujours du mal à sortir de la …
-    Ne souries pas Jeune Homme. Rétorqua-t-il quand il vit que l’adolescent rire de cette situation.


           
A la vue de ça, ce dernier se senti bien, se senti chez lui. Il n’avait plus besoin de fuir dès à présent.  Il avança, décidé de rentrer et de se rendre dans la chambre bleue. Il trouvait que c’était la chambre la plus zen de tout le manoir Papilio.  La journée, le thé passa vite. Il faisait déjà nuit et le fugueur était exténué. Il alla se coucher. Il s’endormit très vite et commença à rêver de vivre éternellement au près de sa tante, Monsieur Archibald et tous les autres, mais il fut réveillé vers les trois heures et quart par le l’aboiement d’un chien.
Il se leva en sursaut. Avait-il rêve ou bien était-ce réel ? Il sorti de son lit et regarda tout autour de lui. Il lui fallu cinq minutes pour que ses yeux s'habituent à l'obscurité. Et enfin, il se rappela qu'il était dans la chambre bleue qui donnait sur le jardin. De ce fait, le seul chien qu'il aurait pu entendre aurait du se trouver dans le jardin. Ce qui était impossible. Il regarda encore autour de lui, aperçu quelque chose bougée. Il fut surpris et puis remarqua que c'était les rideaux – soigneusement fermés par Andrew lorsque la nuit était tombée – dansant au grès du vent ; Max n'avait pas fermé la fenêtre et l'air rafraîchissait la chambre.



Le lendemain, au déjeuner, Augustina n’était pas seule, elle mangeait déjà avec une voisine et Andrew. Elle devait avoir atteint la cinquantaine, vu ces habits fort strictes et pales. Ses cheveux tirés en arrière et son visage maigre faisait assez peur : elle avait tout pour être une méchant prof d'un film ringard et stéréotypé. Pour aller avec la minceur de son visage, elle avait de petits yeux clair, des yeux de vipères, une fine bouche, c'était presque qu'un fin trait de rouge à lèvre posé sur une visage mince, ridé et tiré vers l’arrière.

-         Bonjour. Dit le jeune homme en arrivant dans la salle à manger.
-         Bonjour. Leur répondit les trois en même temps.
-         Dites, ma tante, y a-t-il un chien dans les parages ?
-         Non, pourquoi ?
-         Je suis sûr d’avoir entendu un chien hier soir. Pourtant je sais bien que vous n’en avez pas..
-         Tu devais être en train de rêver. Dit le grand homme qui buvait un jus d’orange glacé.
-         Ha ! Moi aussi, j’ai aperçu un chien, hier dans la soirée. Dit la voisine de sa petite voix frêle. Presque effrayée.
-        Dans le jardin de ma tante ? Demanda Max.
-        Je ne sais pas. En fait, je l'ai vu traverser devant chez moi. Et c'est vrai qu'il se peut qu'il soit venu de chez vous. La réponse était froide, et sèche. Elle devait être énerve que cet adolescent ai prit la parole.
-        Je confirme ce qu'a dit mon neveu, je n'ai pas de chien. Un long moment de silence. En avez vous fini Dot ? Demanda t elle en se tournant vers la voisine.
-        Oui, oui, j'ai fini. Je vais vous laissez. Et elle parti, suivi de Andrew – pour ouvrir et fermer les différentes portes-  qui s'était levé en même tant qu'elle. Max ne savait pas pourquoi elle était venue, et surtout qu'est-ce qu'elle avait fini. En se levant, Max pu distinguer parfaitement la façon dont elle était habillé et aussi sa manière de se tenir ; stricte et rose. Dans le couloir, ses talons martelaient le sole de petit claquement. Comme des petites pâtes de pigeon sur un sol de marbre. On les entendait distinctement, jusqu’à ne plus les entendre : elle venait de quitter le manoir.
-        C'était peut-être un chien errant.
-        Laisse tomber Maxwell, veux-tu ? Viens manger tranquillement. Tu as une longue journée qui t'attend.
-        Pardon ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui m'attend ?
-        Tu vas sûrement aller te balader, non ? Madame Belle-Pomme était rentrée avec un grande cruche d'eau. Elle portait encore une tenue coloré qui allait parfaitement avec les rayons de soleils qu'on pouvait apercevoir au loin dans le jardin.
-        Oui, oui. J'aimerais aller dans la forêt. Celle après le pont. A cette réponse les deux femmes se sourirent. Max regardait, ailleurs, par la fenêtre et d'ici, il ne voyait que les sommets de arbre, mais il savait qu'à leur pied ; le pont et la fenêtre s'y trouvaient. Le déjeuner continua, le major-d-homme était revenu pour finir son jus d'orange.


Max passa toute la journée sur le pont et dans la forêt et apercevait de temps en temps la voisine qui «  fouinait ». Plus il apercevait, plus il avait l'impression d’être devant une fouine aux aguets.
Sa tante était également venue le voir de temps en temps.



Ça faisait maintenant trois jours qu'il était au manoir et il se sentait bien. Bien plus qu'il n'avait été chez lui avec sa famille. Le seul souci ; la seule envie qu'il avait c'était de revoir Sam, sa sœur, elle lui manquait !

Pour lui changer les idées, et qu'il arrête de passer ses journées à se salir dans les bois, Andrew eu l'idée de l'amener au village, car au soir, c’était la kermesse annuelle. Ils partirent tous et Max avait comme hypothèse que madame la fouine allait les suivre. Il y avait déjà sur place une amie à sa tante que Max avait rencontrée une fois il y a quelques années. Ils s'assirent à sa table. Il y avait donc en face de lui Madame Belle-Pomme et Monsieur Archibalde. Et à coté de lui, Augustina et son amie ; Emilie.  La journée passa aussi vite qu'elle passait quand il était dans la forêt de Papilio.
Et la nuit tomba, et avec elle les cris des enfants émerveillés par un feu d'artifices. Mais le jeune adolescent eu l’impression que ces feux n’étaient pas normaux, il avait l’impression de pouvoir lire des lettres à travers les effets de tournoiements. Mais il fût le seul à ressentir ca, pensait-il.
Quelles sensations étranges que de ressentir cela, se disait-il. Il éprouvait quelque chose comme lorsqu’il était sur la route ou bien dans le train et il savait que ce n’était pas normal.



Les journées se suivirent comme elles avaient commencé, toutes les journées, Maxwell les passait dans la forêt à contempler les merveilles de la nature et ce pont.