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" Maison de paille où l'on rit vaut mieux qu'un palais où l'on pleure "
Ils quittèrent assez vite la gare pour se rendre à la voiture. Une longue …. Noire. Andrew ouvrit la porte à la tante puis au neveu. L’intérieur était aussi confortable que la voiture était lugubre. La voiture semblait filer à travers les autres voitures. Mais Max qui parlait à sa tante ne fit pas attention. Il se sentait bien, paisible. Il se sentait encore mieux que lorsqu'il avait atteint les différentes gares.
La, maison, ou plutôt le manoir était droit devant eux après 5 minutes de route. Andrew gara la voiture dans la grande allée, près de la fontaine. La battisse était comme dans les souvenir du garçon : blanc, majestueux, luxueux, grand. Les jardins de devant avait été remplacé par une longue allée pour les voitures parsemé d'arbre qui montraient en quelques sortes la voie à prendre jusqu’à l'entrée.
- Je veux que le thé soit prêt dans 5 minutes, s’il vous plaît. Dit Augustina lorsqu’elle aperçut sous le porche madame Belle-Pomme. Une petite femme, potelée, son visage parsemé de tache de rousseur, une tignasse blonde vénitienne et un nez rouge.
- Oui madame, bonjour monsieur Maxwell. Répondit-elle en regardant sa maîtresse puis le garçon.
Bonjour, dit-il en souriant. Il n’avait beau ne pas avoir d’affinité avec elle, il aimait lui sourire. Belle-Pomme - souriante, ses habits toujours colorés – donnai envie d'avoir le morale.
-Vous pourrez le servir dans le pavillon, je veux enfin en profiter. Elle venait de construire une nouvelle annexe pour compléter sa collection de pièce. Andrew Archibalde essaya de s’extirper de la voiture, en effet, Il était si grand qu’il avait toujours du mal à sortir de la …
- Ne souries pas Jeune Homme. Rétorqua-t-il quand il vit que l’adolescent rire de cette situation.
A la vue de ça, ce dernier se senti bien, se senti chez lui. Il n’avait plus besoin de fuir dès à présent. Il avança, décidé de rentrer et de se rendre dans la chambre bleue. Il trouvait que c’était la chambre la plus zen de tout le manoir Papilio. La journée, le thé passa vite. Il faisait déjà nuit et le fugueur était exténué. Il alla se coucher. Il s’endormit très vite et commença à rêver de vivre éternellement au près de sa tante, Monsieur Archibald et tous les autres, mais il fut réveillé vers les trois heures et quart par le l’aboiement d’un chien.
Il se leva en sursaut. Avait-il rêve ou bien était-ce réel ? Il sorti de son lit et regarda tout autour de lui. Il lui fallu cinq minutes pour que ses yeux s'habituent à l'obscurité. Et enfin, il se rappela qu'il était dans la chambre bleue qui donnait sur le jardin. De ce fait, le seul chien qu'il aurait pu entendre aurait du se trouver dans le jardin. Ce qui était impossible. Il regarda encore autour de lui, aperçu quelque chose bougée. Il fut surpris et puis remarqua que c'était les rideaux – soigneusement fermés par Andrew lorsque la nuit était tombée – dansant au grès du vent ; Max n'avait pas fermé la fenêtre et l'air rafraîchissait la chambre.
Le lendemain, au déjeuner, Augustina n’était pas seule, elle mangeait déjà avec une voisine et Andrew. Elle devait avoir atteint la cinquantaine, vu ces habits fort strictes et pales. Ses cheveux tirés en arrière et son visage maigre faisait assez peur : elle avait tout pour être une méchant prof d'un film ringard et stéréotypé. Pour aller avec la minceur de son visage, elle avait de petits yeux clair, des yeux de vipères, une fine bouche, c'était presque qu'un fin trait de rouge à lèvre posé sur une visage mince, ridé et tiré vers l’arrière.
- Bonjour. Dit le jeune homme en arrivant dans la salle à manger.
- Bonjour. Leur répondit les trois en même temps.
- Dites, ma tante, y a-t-il un chien dans les parages ?
- Non, pourquoi ?
- Je suis sûr d’avoir entendu un chien hier soir. Pourtant je sais bien que vous n’en avez pas..
- Tu devais être en train de rêver. Dit le grand homme qui buvait un jus d’orange glacé.
- Ha ! Moi aussi, j’ai aperçu un chien, hier dans la soirée. Dit la voisine de sa petite voix frêle. Presque effrayée.
- Dans le jardin de ma tante ? Demanda Max.
- Je ne sais pas. En fait, je l'ai vu traverser devant chez moi. Et c'est vrai qu'il se peut qu'il soit venu de chez vous. La réponse était froide, et sèche. Elle devait être énerve que cet adolescent ai prit la parole.
- Je confirme ce qu'a dit mon neveu, je n'ai pas de chien. Un long moment de silence. En avez vous fini Dot ? Demanda t elle en se tournant vers la voisine.
- Oui, oui, j'ai fini. Je vais vous laissez. Et elle parti, suivi de Andrew – pour ouvrir et fermer les différentes portes- qui s'était levé en même tant qu'elle. Max ne savait pas pourquoi elle était venue, et surtout qu'est-ce qu'elle avait fini. En se levant, Max pu distinguer parfaitement la façon dont elle était habillé et aussi sa manière de se tenir ; stricte et rose. Dans le couloir, ses talons martelaient le sole de petit claquement. Comme des petites pâtes de pigeon sur un sol de marbre. On les entendait distinctement, jusqu’à ne plus les entendre : elle venait de quitter le manoir.
- C'était peut-être un chien errant.
- Laisse tomber Maxwell, veux-tu ? Viens manger tranquillement. Tu as une longue journée qui t'attend.
- Pardon ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui m'attend ?
- Tu vas sûrement aller te balader, non ? Madame Belle-Pomme était rentrée avec un grande cruche d'eau. Elle portait encore une tenue coloré qui allait parfaitement avec les rayons de soleils qu'on pouvait apercevoir au loin dans le jardin.
- Oui, oui. J'aimerais aller dans la forêt. Celle après le pont. A cette réponse les deux femmes se sourirent. Max regardait, ailleurs, par la fenêtre et d'ici, il ne voyait que les sommets de arbre, mais il savait qu'à leur pied ; le pont et la fenêtre s'y trouvaient. Le déjeuner continua, le major-d-homme était revenu pour finir son jus d'orange.
Max passa toute la journée sur le pont et dans la forêt et apercevait de temps en temps la voisine qui « fouinait ». Plus il apercevait, plus il avait l'impression d’être devant une fouine aux aguets.
Sa tante était également venue le voir de temps en temps.
Ça faisait maintenant trois jours qu'il était au manoir et il se sentait bien. Bien plus qu'il n'avait été chez lui avec sa famille. Le seul souci ; la seule envie qu'il avait c'était de revoir Sam, sa sœur, elle lui manquait !
Pour lui changer les idées, et qu'il arrête de passer ses journées à se salir dans les bois, Andrew eu l'idée de l'amener au village, car au soir, c’était la kermesse annuelle. Ils partirent tous et Max avait comme hypothèse que madame la fouine allait les suivre. Il y avait déjà sur place une amie à sa tante que Max avait rencontrée une fois il y a quelques années. Ils s'assirent à sa table. Il y avait donc en face de lui Madame Belle-Pomme et Monsieur Archibalde. Et à coté de lui, Augustina et son amie ; Emilie. La journée passa aussi vite qu'elle passait quand il était dans la forêt de Papilio.
Et la nuit tomba, et avec elle les cris des enfants émerveillés par un feu d'artifices. Mais le jeune adolescent eu l’impression que ces feux n’étaient pas normaux, il avait l’impression de pouvoir lire des lettres à travers les effets de tournoiements. Mais il fût le seul à ressentir ca, pensait-il.
Quelles sensations étranges que de ressentir cela, se disait-il. Il éprouvait quelque chose comme lorsqu’il était sur la route ou bien dans le train et il savait que ce n’était pas normal.
Les journées se suivirent comme elles avaient commencé, toutes les journées, Maxwell les passait dans la forêt à contempler les merveilles de la nature et ce pont.